Via ferrata de Peille : vidéo

Tout simplement, quelques séquences prises lors d’une séance avec le groupe de Tetraccord.

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Via ferrata de Peille

En décembre 2013, je terminais mon cycle d’escalade de 5 séances avec le centre de formation d’ITEC à Sophia Antipolis par la via ferrata de Peille, comme d’habitude. Mais pas tout à fait. Le groupe d’ITEC s’est avéré être rempli de jeunes super dynamiques et attachants, divertissants et émouvants dans leurs histoires. Alors quand Nico s’est proposé pour venir faire une séance de photos sur la via, je n’ai pas hésité une seconde. Voici donc ses clichés, avec un énorme merci !

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Vallon de Gourgas : une belle balade

 Ça y est, la saison de canyon 2014 est officiellement lancée. Et nous démarrons sur les chapeaux de roue avec un gros morceau des Alpes Maritimes : le vallon de Gourgas. Avec une bonne petite équipe que nous commençons à bien connaître : Anaïs, Paul et Alex (nous avions fait Chichin en fin de saison dernière ensemble mais je n’avais pas écrit d’article car je n’avais ni photo ni film à présenter).

Le canyon, ça commence quand même souvent par une marche d’approche. Des fois elle est courte, des fois elle est longue, des fois elle est belle, des fois moins. Quand j’ai commencé l’activité, j’avoue que les marches d’approche, ça ne m’enchantait pas. Avec le recul, et en découvrant de plus en plus les canyons un peu reculés, je trouve que le canyoning sans la marche, ça manque de quelque chose. Alors c’est sûr, une bonne navette, c’est toujours pratique, ça fatigue moins, et ça fait gagner du temps. Mais quand vous vous retrouvez sur des chemins que jamais vous n’auriez eu l’idée d’emprunter, avec une superbe vue sur la vallée et les montagnes enneigées, ben ça fait son effet. Prenez avec vous un Paul qui porte à lui seul les deux tiers du matos et vous êtes contents !

Tout ça pour dire que la marche d’approche de Gourgas, même si elle est longue (1h30 pour nous), est fort agréable. Elle monte, c’est vrai (+770m de déniv) mais elle est très régulière. L’arrivée au petit collet juste avant la descente avec un peu de neige et des ruines qui donnent direct l’envie de faire un bivouac est une belle récompense en soi. Mais revenons à notre périple aquatique.

Nous voilà dans le vallon, à grignoter notre pain sportif qu’Anaïs nous a gentiment offert (prenez toujours une fille avec vous aussi) histoire de se donner des forces et de lutter contre le froid qui commence à s’installer rien qu’en regardant l’eau du ruisseau coulant entre les névés… Elle est froide, vraiment ! Heureusement que le canyon n’est pas très aquatique. En fait, il n’y a que deux vasques à la fin du canyon où nous n’avons pas pied. Et le débit d’eau ne donne pas des rappels très arrosés. C’est tant mieux pour cette fois !

Nous voilà donc partis pour une bonne flopée de rappels, dont le plus grand de 50m et la majorité autour de 10m. Ça descend vite et sans discontinuer au début, puis une petite zone de marche vient casser le rythme des cordes avant de repartir de plus belle. Quelques encaissements, jamais très impressionnants. Gourgas, c’est avant tout une longue balade, de la manip de corde à n’en plus finir. Un peu comme un Raton, mais sans son esthétisme. Ce n’est pas que le canyon n’est pas beau, mais il a peu de cachet. Un vallon de montagne plutôt sobre, tantôt boisé, tantôt minéral, avec de temps en temps une belle vue sur les montagnes. Les rappels ne sont pas exigeants, il faut juste avancer, et prendre le temps de regarder un peu autour de soi.

Côté ludique : zéro. Deux toboggans, à peine. Et la traversée du tube sous la route à la fin. Mais quand on va faire Gourgas, c’est avant tout qu’on aime le canyon pour son côté un peu sauvage, celui qui sort des sentiers battus (attention, équipement CG tout de même). Voilà donc, une belle balade pour amoureux de la nature et passionnés du canyon.

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Ravin alternatif

Quand on décide de faire un ravin et que la route d’accès est fermée, on en fait un alternatif. Alors voilà comment a commencé cette nouvelle journée de canyon hivernale avec Renaud. Enfin, pas tout à fait, puisque pour moi ça avait commencé avec un bon torticolis au réveil. Couplé avec une tendinite à l’épaule, ça commence à faire pas mal de handicaps. Qu’importe, le ravin de Saint Martin doit bien valoir quelques douleurs et désagréments. Sauf que la route de Bairols est fermée pour cause de purge. Ben ouais, il y a de l’eau dans les canyons mais ils sont inaccessibles. Alors on fait quoi ? On change de ravin pardi !

Et c’est finalement dans le ravin de Gilette, dans le bas des gorges du Cians que nous déboulons avec nos cordes, casques et autres baudriers, une marche d’approche un peu plus longue que prévue mais fort agréable plus loin. A ce point du récit, il me parait important d’écrire une petite remarque personnelle à cette charmante jeune femme que je ne connais pas mais qui semblait me connaître : « Tu dois être championne du monde de trail pour avoir fait cette montée en 20 ou 30 minutes, nous on a mis pas loin d’une heure et encore, on n’a pas fait semblant de marcher ! Merci par contre pour l’idée, on a bien apprécié le canyon. » Fin de la remarque.

Je disais donc, nous arrivons au départ du ravin de Gilette et là, drame cosmique : point d’eau !!! Est-ce que quelqu’un a déjà vu le haut de ce canyon couler ?? Et là, en une simple fraction de seconde, je me revois exulter non sans fierté complètement déplacée à tous ceux qui me parlaient de canyons secs : « Si j’ai envie de faire du rappel, je vais dans le Verdon. Au moins je m’amuse pour remonter ! ». Je regarde Renaud, des larmes plein les yeux et lui demande : « On ne peut pas faire ça, non ? » A cet instant précis, les éléments étant sûrement émus par tant de tristesse dans cette question fondamentale, je reçois une goutte sur le bras. Et voilà qu’il se met à pleuvoir ! Et Renaud qui me répond : « Voilà, il est mouillé ton canyon ! » Mon honneur sauf, nous nous engageons donc heureux dans ce canyon mouillé.

Mais restons honnêtes, seuls les nuages ont participé à rendre humides les rochers. Parce que de rivière, nous n’en n’avons vu goutte jusqu’à la moitié du canyon. Alors je confirme mon impression : les rappels, c’est fun, mais sans eau, ça perd énormément de saveur. Cependant, nous évoluons dans un décor impressionnant, le royaume de la strate. Attention, rocher péteux ! Quelques encaissements sont assez improbables.

Quand enfin on entend de l’eau couler, je commençais à me dire que je me trimballais les combis dans le sac pour rien. Plein de mauvaise foi, je me dis que ce doit être un filet d’eau qui se perd entre les galets au bout de 2m. Et bien non, mesdames et messieurs ! Coup de théâtre, une résurgence sortie de nulle part, ou plutôt sortie de la montagne alimente le cours d’eau abondamment ! Ainsi que plein d’autre tout au long de la descente jusqu’à donner un débit correct suivant la définition du site internet de référence en la matière que tout le monde connait. Ô joie ! Enfin un peu d’action !

La suite du canyon est beaucoup plus sympa. Les ronces se changent en mousses et certains bassins donnent de l’eau à mi-cuisse. Le haut de la combi n’est peut-être pas obligatoire mais tout de même apprécié sous certaines cascades un peu arrosées, et notamment, la superbe C55 finale, un goulet magnifiquement sculpté alimenté par deux affluents à des hauteurs différentes, aboutissant sur une C22 ouverte sur un grand cirque. Vraiment très classe. A elle seule, cette cascade fait l’unanimité de notre groupe de deux : nous ne sommes pas déçus.

Le temps d’aller nous laver dans le Cians, nous nous faisons attraper par le propriétaire de la ferme truiticole qui nous explique qu’il ne faut pas patauger dans les launes parce que ça pourrit l’eau pour ses poissons. Et nous de nous excuser et de lui expliquer que nous avons suivi les instructions : sortie rive droite avant la dernière étroiture. Mais apparemment ça n’a pas suffi. Peut-être que finalement, ce canyon n’est pas à faire avec ce genre de débit… En tout cas, ce monsieur a été plutôt gentil (il n’avait même pas de fusil à la main) et nous ne saurons que vous conseiller de faire très attention à marcher dans l’eau le moins possible après la C22 et éviter les ruisseaux sur la marche de retour. Et pourquoi pas acheter quelques truites après vous être changés ?

Enfin, toutes ces aventures terminées, il reste que nous n’avons pas encore vu de nos propres yeux le ravin de Saint Martin. Un prochain article ?

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Histoire de garder la forme : Rio sec

Pas si sec que ça le fameux rio ! Depuis le temps que j’en entendais parler, l’idée d’aller faire ce canyon de la Vésubie me trottait pas mal dans la tête. Seulement voilà, le rio sec, comme son nom l’indique, est un canyon sec. Et personnellement, un canyon sans eau, je trouve que ça perd de son charme, surtout lorsqu’il s’agit d’aller se jeter dans des vasques croupies dont l’odeur imprègne la combi des jours durant.

Profitant donc des conditions climatiques du moment pour le moins humides, nous décidons avec Renaud que le seul jour de soleil de la semaine serait peut-être le jour pour aller voir par nous-même de quoi il retourne dans ce rio sec. Le rendez-vous est pris, et c’est donc ce jeudi 6 février que nous nous retrouvons sur le parking aval. Il est 10h, le thermomètre annonce 1°C mais il fait grand beau. Un coup d’oeil sur la fin du canyon pour vérifier qu’il coule bien, mais pas trop, et c’est parti en direction d’Utelle. La route nous offre une belle vue sur le versant d’en face et la cascade finale de la Peïra : superbe !

Au parking amont, juste sous le village, la température est montée de 2°C mais le soleil est bien présent, de même que la neige à quelques mètres à peine au dessus de nous. Équipement, vérification du matos et nous voilà fins prêts pour attaquer le canyon. Comme indiqué dans les topos, la marche d’approche nous amène juste en aval de la station d’épuration du village et c’est dans une vague odeur de m… que nous commençons la descente. Heureusement, cette désagréable impression de nager dans les rejets du village nous quittera assez vite. La couleur de l’eau, elle, ne donne pas envie de boire la tasse : jaunâtre et très trouble. Les sauts, ce ne sera pas pour aujourd’hui. En même temps, ni moi, ni Renaud n’avons envie de mettre la tête sous l’eau !

Nous attaquons donc la partie amont du canyon sous un beau soleil qui nous réchauffera durant une bonne partie. L’eau est froide et saisit aux mains mais nous avons connu bien pire. Les cascades s’enchaînent bien, certaines très jolies. On se mouille un peu (et parfois beaucoup) dans les rappels et la plupart des vasques de réceptions sont suffisamment profondes pour nous obliger à nager un peu. Beau décor, tantôt assez ouvert, tantôt encaissé, tantôt minéral, tantôt végétal. La cascade de 30m est superbe ! L’équipement est tout neuf et en abondance (un peu trop ?) et de nombreuses cordes en place nous font gagner du temps. Des guidés installés nous autorisent même à éviter de trop nous mouiller dans certaines cascades. Même si je suis contre l’idée de laisser des cordes à demeure, j’avoue que c’est pratique !

Entre l’amont et l’aval du canyon, une partie un peu moins intéressante avec un peu de marche et des mini-rappels qui obligent beaucoup de manips. Mais après la passerelle, de nouveau les beaux rappels s’enchainent jusqu’à la fin du canyon.

Une bien belle découverte donc que ce rio sec. Nous y retournerons sûrement cet été après un bel orage pour pouvoir jouer un peu plus sous les nombreuses cascades.

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Trilogie de la Tinée : vidéos

Fin août, nous effectuions avec Anaïs et Renaud une belle trilogie dans la vallée de la Tinée.

Après quelques déboires informatiques et une récupération de données in extremis (merci Alex, big boss du hardware), j’ai le plaisir de pouvoir vous présenter ces 3 petits films tout droit sortis des 2 GoPro vissées à nos casques. Pour ma part, je suis moins fan de ces images qui bougent beaucoup et qui donnent un peu envie de régurgiter sa tartine au Nutella mais il y a quand même quelques séquences sympathiques. Et montez le son, parce que le caisson étanche absorbe beaucoup les commentaires…

Riou Blanc :

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Cascades de Louch :

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Moulin de Roubion :

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Balade en eaux claires : la Carléva

Après cette journée en montagne, il était temps de redescendre dans le domaine un peu plus familier de la rivière encaissée. Le vallon de la Carléva est un grand classique du département. Seule la marche d’approche peut paraître un peu rédhibitoire avec ses 2 heures annoncées dans les topos guide. Et c’est vrai qu’elle est longue cette marche. Nous l’avons effectuée en 1h30 en marchant sans se presser, mais sans traîner non plus. Elle monte assez régulièrement, et surplombe le vallon sur une bonne partie de sa longueur. Très jolie et agréable, à entreprendre tôt le matin pour éviter de se prendre trop de soleil ou par journée couverte comme nous. L’avantage, c’est qu’on y voit pas vraiment foule… Un canyon au caractère sauvage bien marqué et une balade dans un petit coin de paradis.

Arrivé au départ du parcours, accueilli par un beau panneau CG et l’arêté préfectoral, il n’est pas utile de se presser pour mettre la combi car il reste une dizaine de minutes de marche en rivière ombragée, dans un univers très végétal et verdoyant, prémisse de la beauté assez époustouflante du canyon qui va suivre. Parmi les 4 participants de cette sortie, tous plutôt aguerris dans l’activité, aucun de nous n’avait déjà parcouru la Carléva. C’était d’ailleurs un objectif de saison pour au moins deux d’entre nous. J’avais entendu des échos plus ou moins mitigés : beau canyon mais trop de marche, beaucoup de toboggans mais peu d’eau… Bref, on ne savait pas trop à quoi s’attendre.

Lorsque nous arrivons au premier bassin, déjà, nous avons tous le sourire aux lèvres. L’eau est claire, la vasque bleue et seule la lumière du soleil manque pour illuminer le tout. Nous finissons de nous équiper pour nous jeter à l’eau dans un petit saut et une belle gerbe. Elle est fraîche, mais pas froide. Ça ira côté température corporelle. Le mise en bouche effectuée, nous attaquons la descente. Anaïs, Laura, Paul et moi-même enchainons les cascades formant régulièrement des toboggans super esthétiques qui,  malgré ce débit un peu faible, offrent de bons moments de jeux souvent reproductibles. Pas mal de sauts ponctuent la course et nous posons assez peu la corde. La première partie du canyon est exceptionnelle. Ludique et esthétique, presque rien à envier à sa voisine du versant opposé, la célèbre Maglia, si ce n’est un débit assez faible en cette saison. L’eau est si claire et le caillou suffisamment adhérent pour ne pas galérer dans les quelques zones de marche. La rivière n’est jamais très encaissée, et le vallon est très boisé, les abords moussus. On se sent vraiment loin de tout, quatre pièces rapportées dans un monde enchanteur et cristallin, au décor figé depuis les dernières crues et orages. De nombreuses branches et autres troncs jonchent la rivière et le fond des vasques, et la prudence est de mise lorsque le fond des vasques n’est pas visible.

Cependant, celles-ci sont si belles qu’il est impossible de résister à l’envie de s’y jeter. Alors on s’y jette de bon cœur et on trouble cet univers sauvage par nos cris, nos éclats de rire et nos tentatives de couler Paul. De temps à autre nous restons bouche bée devant l’esthétisme de certains passages, face à ces résurgences qui ont formé des concrétions aux formes appartenant à un autre espace. Alors, un silence respectueux s’installe, comme si nos bruits pouvaient perturber la croissance apathique du tuf, la lente précipitation du calcaire de l’eau circulant parmi les végétaux, la fusion entre le végétal et le minéral… Et lorsqu’un rare rayon de soleil vient illuminer la scène, c’est presque la larme à l’œil que nous admirons tant de beauté.

Mais trêve de lyrisme et de nouveaux place aux jeux et aux événements impromptus tels la rencontre entre Laura et un serpent (énorme selon la protagoniste qui n’a vraiment pas tendance à exagérer dans ce genre de situation) et par la mort prématurée de mon appareil photo. RIP, mon petit Lumix qui m’a rendu de bons et loyaux services pendant tout de même trois ans. Déjà, il n’avait pas apprécié que je lui marche dessus sur le parking de la Maglia. Le gros coup de genou dans la vitre qui a subi dans la marche d’approche a fini par avoir raison de l’étanchéité de sa vitre arrière. Court jus ! C’est dommage, j’avais pas mal filmé jusque là… La vidéo n’aura pas de belle conclusion. Ce qui ne sera pas le cas de mon récit parce que s’il est facile de briser du matériel électronique, ça l’est moins de tarir ma prose.

Une zone de marche un peu plus longue que jusqu’alors nous amène donc à un grand toboggan qui doit marquer approximativement la moitié du canyon. Petit hic, derrière lui, néant. Nous marchons pendant ce qui me semble une éternité (l’éternité n’est pas nécessairement un laps de temps très long quand on a ma patience). Nous tombons les vestes tant les moments où se mouiller sont rares. Là, je commence à comprendre pourquoi ce canyon n’est pas tant parcouru. La marche en rivière, c’est pénible. Finalement, après quelques mini sauts et plats dos, un petit encaissement et toujours des passages assez féériques, nous arrivons au vieux pont en pierre, point de repère immanquable de la sortie du canyon… quand on a lu le topo. Et même lorsque je demande à un baigneur qui me renseigne sur le quart d’heure de marche pour retourner à Breil par le sentier rive droite, nous décidons de continuer un peu, sûrement mus par l’idée que cette journée ne s’arrêtera pas de sitôt et que la rivière nous réserve encore de belles surprises. Lorsque nous arrivons deux minutes plus tard devant la tumultueuse Roya, c’est en effet surpris par notre stupidité que nous comprenons avec certitude que nous sommes allés trop loin. Bon, la route n’est pas loin et notre fierté nous empêche de faire demi-tour pour regagner le chemin de sortie.

Je pars alors en éclaireur remontant la Roya en rive gauche jusqu’à ce que des dalles raides m’obligent à traverser dans le courant. Un peu d’escalade parmi les ronces et me voilà sur la route, au niveau d’un beau pont suspendu et fermé au public. Je me déséquipe, persuadé que mes compagnons de route ont compris que l’aspect extrême de cette section mérite largement de mettre son orgueil de côté et de remonter chercher le véritable sentier de retour. Mais lorsque dans un élan de courage rebelle, bravant l’interdiction et escaladant la porte barrant l’accès au pont, je vois 3 canyoneurs dans la rivière sous moi en train d’essayer de traverser, je ne peux m’empêcher de sourire : on ne s’était pas perdus sur la marche d’approche, il fallait bien qu’on galère sur le retour !! Je file donc rejoindre le sentier qui me ramènera assez rapidement à la voiture garée au village. Le regard ahuri des touristes attablés devant une bonne bière me renseigne sur leur incompréhension devant cette scène où un gars tout mouillé, en calbut et Corsitongs dépareillées, avec un sac à dos vert fluo arrive en courant au travers des rues du village pour se jeter tel quel dans un Kangoo et démarrer sans autre explication. Comme en cet instant je regrette mon appareil photo ! Je rejoins donc mes compagnons d’aventure qui m’attendent sagement au bord de la route.

Après s’être changés, nous partageons un (traditionnel ?) pression pour les garçons/Magnum pour les filles au bar du village. A chacun son carburant. Mes geeks de compagnons partagent déjà photos sur FB et infos sur Descente-canyon. Moi, j’ai déjà la tête pleine de la suite de la journée : Laura nous a promis à Anaïs et moi un baptême de plongée !! Comme j’ai hâte de descendre à la mer pour voir comment je me sens dans un univers qui me fait vraiment flipper : le sous-marin. Mais je sens que je vous perds sur la fin de ce bien trop long récit alors je m’arrêterai ici. Après tout, ce blog est dédié au canyoning et à l’escalade et l’idée n’est pas d’y raconter toutes les péripéties de ma vie certes plus que trépidante. Alors je conclue sur un bilan rapide de la Carléva : une belle mais longue marche d’approche, une moitié de canyon exceptionnellement ludique et esthétique, mais une deuxième moitié vraiment longue. Disons que sans cette partie fastidieuse et rébarbative, le canyon aurait probablement allure d’autoroute et perdrait notablement de son charme… Ce qui est sûr, c’est que j’y retournerai l’an prochain en début de saison, avec un débit le plus gros possible et moins de nuages pour casser la lumière et l’ambiance dans le canyon. Et avec un appareil photo en état !!

Bravo à ceux qui ont réussi à lire jusqu’ici, vous deviez bien vous ennuyer aujourd’hui ! ; p

Mais voici les quelques photos pour vous récompenser ainsi que la demi-vidéo de la journée. Et pour ceux qui suivent un peu le blog, vous remarquerez que le curseur des nouvelles vidéos est enfin déplaçable ! Enjoy !

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Un brin d’altitude : ascension du Gélas

Une fois n’est pas coutume, je ne parlerai ni  de canyoning, ni d’escalade (ou presque) dans cet article. Au lendemain de cette belle journée de canyoning, je suis donc monté à la Madone de Fenestres avec Céline, ma coloc, pour l’ascension du toit des Alpes Martimes culminant à 3143m. Après une nuit à la belle étoile sur la route de la Madone, nous voilà donc marchant sur les sentiers de ma jeunesse en direction de ce beau sommet, que nous atteindrons par le couloir est, et redescendrons par les arêtes jusqu’au balcon. Une belle journée qui ne se raconte qu’en photos :

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Canyoning : Trilogie des verticales arrosées – Riou Blanc, Cascades de Louch, Moulin de Roubion

La saison professionnelle de canyoning touche à sa fin. Après de nombreux Loup, encore plus de Cramassouri, quelques Maglia et Bollène, il était temps de se souvenir que le canyoning, ce n’est pas que du ludique. On peut aussi le pratiquer de façon un peu plus sportive. Et pour cela, rien ne vaut un débit d’eau conséquent et quelques verticales bien arrosées.

Après vérification de l’agenda, on arrive à caler une date avec Renaud. Le vendredi, on a toute la journée, une motivation à toute épreuve et l’envie d’en découdre avec de l’écume et des embruns. On se décide pour une trilogie dans la vallée de la Tinée : Riou Blanc, cascades de Louch et Moulin de Roubion. Le timing est serré, entre les marches d’approche et les déplacements en voiture, mais on commence à bien se connaître avec Renaud et on sait qu’on peut avancer très vite lorsqu’on le veut. Un petit coup de fil à Anaïs qui, comme toujours est partante pour la petite aventure. Une bonne petite équipe de trois, c’est encore ce qui marche le mieux. Et nous voilà partis pour une longue et fatigante journée de canyoning.

Episode 1 : Riou Blanc

Le riou Blanc est un torrent de montagne qui se jette dans le vallon de Roya. Toujours en eau, avec un débit conséquent, le vallon n’est cependant pas très encaissé et la majeure partie des obstacles sont évitables par le chemin d’approche qui longe le ruisseau. Les amarrages (très corrects) obligent souvent des descentes en dehors de l’actif mais on ne s’en plaint pas tant le débit et la configuration torturée des cascades rendent souvent impossible une descente directement dans l’eau. D’autant plus qu’elle est froide !! Au final, c’est une course moyennement intéressante, car seules 2 belles cascades autorisent à se faire un peu brasser. Le reste du temps n’est que marche dans un joli vallon entrecoupée de rappels. Nous avons parcouru le canyon en 3h de voiture à voiture, pour se rendre compte qu’une vitre ouverte oubliée nous a coûté pas moins de 3 cordes… A ceux qui se permettent de taxer du matos comme ça, je dis qu’il faut bien peu d’estime de soi, et encore moins de respect de l’autre. Mais qu’importe, cette journée n’est pas dédiée à l’éducation de l’humain mais au canyoning et l’épisode sera bien vite oublié lorsqu’on sera au sommet de la C85 du Louch…

Episode 2 : cascades de Louch

Nous avons bien avancé dans Riou Blanc. On peut donc s’autoriser une petite pause à Isola histoire d’acheter de quoi recharger les batteries : pain, saucisson, fromage, biscuits et crèmes glacées sont englouties en moins de temps qu’il n’en faut pour le raconter. La marche d’approche des cascades est raide mais pas trop longue et le sentier est plaisant. Seul bémol, il faut porter des grandes cordes. Nous voulions en effet descendre la cascade d’une traite, sans utiliser le relais intermédiaire à mi-hauteur en rive gauche. Après cette petite bavante, nous voici donc à la deuxième session d’équipement à côté de la table bancale, point d’entrée de ce beau canyon qui commence par la traversée d’un tunnel de tôle… Les premières cascades s’enchainent toujours à bon rythme. Le canyon est beaucoup plus austère, la roche sombre et glissante et le soleil est déjà passé de l’autre côté de la montagne. L’eau est froide également, mais nous sommes toujours dans l’action et le débit encore une fois plutôt conséquent maintient notre vigilance. Un qui équipe, le premier à descendre se rend à la cascade suivante tandis que les deux derniers descendent et enkitent. Nous arrivons très vite au passage tant attendu : la C11 aboutissant sur la vasque suspendue au dessus de la C85. Cela fait toujours son petit effet d’aller se suspendre au relais plein gaz… Je m’occupe de l’équipement de la C85 et fais passer Renaud puis Anaïs. Puis vient mon tour, et le plaisir assez exceptionnel que l’on peut ressentir à gérer sa descente la plus fluide possible, à glisser sur le dos, se redresser sur les pieds, passer un ressaut, gérer l’élasticité de la corde en laissant filer plus ou moins rapidement et se prendre de l’eau sur le casque. Ne pas s’arrêter, regarder vers le bas, sentir le poids de l’eau sur la nuque, qui tape de plus en plus violemment. Et toucher terre, trop rapidement. Tout est déjà fini. Le reste du canyon est bien soutenu et les cascades arrosées s’enchainent sans interruption. L’équipement est béton (canyon CG oblige, merci David pour la vérif) et placé efficacement. Deux heures après avoir quitté la voiture, nous voilà de nouveau sur le parking à retirer nos combis pour la deuxième fois de la journée. Allez, encore une fois et on est bon. Direction St Sauveur et la vallée de la Vionène.

Episode 3 : Moulin de Roubion

Les vivres de courses avalées à la hâte dans la voiture, nous arrivons au parking aval du canyon où mon père nous attend pour la navette. Service à la carte !! Les sacs sont déjà prêts, les cordes lovées ou enkitées lorsque nous débarquons sur le parking amont. Le propriétaire du terrain par lequel passe le chemin d’accès nous informe gentiment qu’il faut faire attention car quelqu’un a placé des ruches tout juste à côté du chemin. Qu’à cela ne tienne, la marche d’approche est très courte et nous voici en train de nous équiper sur le bord de la route, poussant de petit soupirs plaintifs à devoir enfiler nos néoprènes si glacées. Mais c’est pour la bonne cause et si nous commençons à être fatigués, nous savons que le canyon est beau, court et sans marche ! Gonflés à bloc, nous quittons mon père en le remerciant chaleureusement de nous avoir évité les 45 minutes de marche retour sans navette et fonçons au travers des abeilles finalement complètement placides. Il faut croire qu’elles ne sont pas impressionnables et que 3 canyoneurs en équipement complet n’est pas assez intéressant pour les soustraire à leurs tâches. Bref, nous voici donc directement dans le vif du sujet avec un canyon de nouveau froid et glissant. La fatigue accumulée rend nous déplacements un peu moins efficaces et la vigilance maximum est de mise. Le débit est présent également. Renaud s’occupe cette fois d’équiper la cascade de 60m. Une petite main courante, le kit boule est le premier à passer sous les trombes d’eau. Je le regarde disparaître avec excitation. Là, ça a l’air sérieux. La Kordas est prête, passée en rapide croisé dans mon 8 et je pars sans réfléchir. Le début de la descente se passe au sec. Puis vient l’instant où le choix de passer dans l’actif s’impose de lui-même. Ca gronde, ça coule fort et c’est juste le meilleur moment de la journée, celui où tu te jettes sous les trombes d’eau en gueulant un bon coup, que tu laisses filer la corde sous tes doigts sachant que la seule chose qui importe c’est de descendre. C’est assourdissant, c’est assommant. Je ne vois plus rien. Plus rien n’a de sens. Mes pieds ne touchent plus la paroi. J’ai l’impression de tourner sur moi-même mais je n’en suis pas sûr. Puis de nouveau un appui, un point de repère. Je reprends pieds et parviens à sortir du gros du débit. Tout ça n’a duré que quelques petites secondes, le temps d’une vingtaine de mètres. Mais quelles secondes !! Je termine ma descente et recule pour faire signe aux autres que tout est ok. Anaïs se lance et choisit la même trajectoire. Je retiens mon souffle en même temps qu’elle lorsqu’elle s’engouffre sous le déluge et que je la perds de vue. Elle ressort quelques secondes plus tard et libère la corde avec un énorme sourire aux lèvres. Là, on est d’accord. Renaud gère le rappel de la main courante et change le huit en butée de côté pour pouvoir rappeler les cordes raboutées, descend, tire sur la corde de rappel et, magie de la chose, tout fonctionne ! Ok, maintenant, ce n’est plus que du bonus, de nouveau nous enchainons les cascades toutes aussi jolies les unes que les autres jusqu’à ce qu’une petite erreur d’attention me fasse oublier un sac au sommet d’une cascade. Et évidemment, je ne m’en rends compte que lorsque j’ai déjà rappelé la corde… Allez, il fallait bien en faire une, tout avait été parfait jusqu’à maintenant. Corde enkitée, je remonte en rive gauche du canyon en mode bartasse/escalade (avec une vague réminiscence d’une certaine marche d’approche du raton) pour réussir à regagner le canyon 3 cascades plus haut. Un tour gratuit !! Là, tout le monde fatigue, il est temps de terminer. Il est 19h lorsque nous retrouvons la voiture. 2h30 navette comprise. Nous sommes satisfaits, heureux, et crevés.

Epilogue conclusif

Finalement, l’enchainement de ces 3 canyons dans cet ordre aura été plutôt bien choisi car l’intérêt et la beauté aura été croissant tandis que les temps de parcours et les difficultés physiques auront été décroissantes. Si Riou Blanc est un peu décevant, il est à faire au moins une fois car assez atypique (en tout cas par rapport à mon expérience). Les cascades de Louch sont une valeur sûre avec (il me semble) la plus grande cascade arrosée du département et Moulin de Roubion et sa C60 terminent l’aventure dans une explosion d’émotions ! L’aventure nous aura pris 11h30 (de 9h30 au départ du Riou Blanc à 19h00 à la fin de Moulin de Roubion) et demande une bonne condition physique pour s’attaquer aux marches d’approche raides, tenir la longueur et résister aux eaux assez froides dans ces canyons, tout en gardant un état de vigilance acceptable. Sans être non plus l’aventure du siècle (ce n’était pas un Chamjé Khola), je crois pouvoir affirmer que c’est la journée de canyon la plus difficile que j’ai faite à date : de l’eau et des rappels à n’en plus finir. Aucun saut, aucun toboggan. Juste du débit sur le casque !

Allez, il est l’heure de redescendre vers Nice, là où ma chère coloc Céline m’attend pour un lendemain dans un autre registre : l’ascension du toit des Alpes Maritimes, le Gélas ! Mais ça, c’est pour la news suivante…

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Une journée (presque) comme les autres dans la Bollène

Quelques semaines auparavant, Guigui, un vieux pote du lycée m’appelait pour me demander si c’était possible de faire la Bollène avec lui, Mucos, un autre vieux copain et sa chérie Eloïse. Dimanche 18, ce n’est pas le meilleur jour pour faire du bénévolat en canyon mais je ne pouvais pas refuser ça à des amis. On allait partir pour un petit canyon peinard à 4 quand les plans ont basculé. Le vendredi, je reçois un message de Céline ma coloc qui était en montagne du côté de la Vésubie avec son homme Rémi et qui me dit que ça pète tous les aprèm… Alors je lui propose de caler son dimanche sur le mien et de nous rejoindre dans la Bollène. +2. La veille, Philippe me demande s’il peut venir avec nous en repérage. +1. Puis je propose à Anaïs en me disant qu’elle avait déjà sûrement prévu quelque chose. Mais non, elle est partante pour le canyon et amène en même temps Laura, une amie. +2.

Vous savez quoi, moi ce que j’aime le plus chez les gens, c’est la spontanéité. C’est quand tu leur demandes un truc, ils prennent pas un quart d’heure pour te dire oui. Bon, là on se retrouve à 9 en tout, on va stopper la croissance du groupe. Et nous voilà dimanche matin, à 10h au café de Lantosque, croissants en bouche, café aux lèvres, à faire les présentations entre vieux potes, nouveaux potes, colocs et conjoints. La journée promet d’être plutôt agréable.

Quelques minutes plus tard et un parking version Kangoo 4×4 plus loin, on s’équipe et on descend dans le canyon. Le groupe est globalement d’expérience. On avance bien. Eloïse hésite un peu sur le premier saut mais se met rapidement à l’aise dans son premier canyon. Ca s’enchaîne, ça marche, ça déconne, ça se coule, ça taille, ça glisse et ça prend bien le soleil de l’amitié. On prend le temps, on saute et ressaute quand c’est possible et on passe une journée assez mémorable, qui se terminera en mode barbecue et rosé à la coloc pour tous les participants. Mais trêve de bavardage et place aux photos et films : Phil, Laura et moi-même en preneurs d’images.

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