Vallon de Gourgas : une belle balade

 Ça y est, la saison de canyon 2014 est officiellement lancée. Et nous démarrons sur les chapeaux de roue avec un gros morceau des Alpes Maritimes : le vallon de Gourgas. Avec une bonne petite équipe que nous commençons à bien connaître : Anaïs, Paul et Alex (nous avions fait Chichin en fin de saison dernière ensemble mais je n’avais pas écrit d’article car je n’avais ni photo ni film à présenter).

Le canyon, ça commence quand même souvent par une marche d’approche. Des fois elle est courte, des fois elle est longue, des fois elle est belle, des fois moins. Quand j’ai commencé l’activité, j’avoue que les marches d’approche, ça ne m’enchantait pas. Avec le recul, et en découvrant de plus en plus les canyons un peu reculés, je trouve que le canyoning sans la marche, ça manque de quelque chose. Alors c’est sûr, une bonne navette, c’est toujours pratique, ça fatigue moins, et ça fait gagner du temps. Mais quand vous vous retrouvez sur des chemins que jamais vous n’auriez eu l’idée d’emprunter, avec une superbe vue sur la vallée et les montagnes enneigées, ben ça fait son effet. Prenez avec vous un Paul qui porte à lui seul les deux tiers du matos et vous êtes contents !

Tout ça pour dire que la marche d’approche de Gourgas, même si elle est longue (1h30 pour nous), est fort agréable. Elle monte, c’est vrai (+770m de déniv) mais elle est très régulière. L’arrivée au petit collet juste avant la descente avec un peu de neige et des ruines qui donnent direct l’envie de faire un bivouac est une belle récompense en soi. Mais revenons à notre périple aquatique.

Nous voilà dans le vallon, à grignoter notre pain sportif qu’Anaïs nous a gentiment offert (prenez toujours une fille avec vous aussi) histoire de se donner des forces et de lutter contre le froid qui commence à s’installer rien qu’en regardant l’eau du ruisseau coulant entre les névés… Elle est froide, vraiment ! Heureusement que le canyon n’est pas très aquatique. En fait, il n’y a que deux vasques à la fin du canyon où nous n’avons pas pied. Et le débit d’eau ne donne pas des rappels très arrosés. C’est tant mieux pour cette fois !

Nous voilà donc partis pour une bonne flopée de rappels, dont le plus grand de 50m et la majorité autour de 10m. Ça descend vite et sans discontinuer au début, puis une petite zone de marche vient casser le rythme des cordes avant de repartir de plus belle. Quelques encaissements, jamais très impressionnants. Gourgas, c’est avant tout une longue balade, de la manip de corde à n’en plus finir. Un peu comme un Raton, mais sans son esthétisme. Ce n’est pas que le canyon n’est pas beau, mais il a peu de cachet. Un vallon de montagne plutôt sobre, tantôt boisé, tantôt minéral, avec de temps en temps une belle vue sur les montagnes. Les rappels ne sont pas exigeants, il faut juste avancer, et prendre le temps de regarder un peu autour de soi.

Côté ludique : zéro. Deux toboggans, à peine. Et la traversée du tube sous la route à la fin. Mais quand on va faire Gourgas, c’est avant tout qu’on aime le canyon pour son côté un peu sauvage, celui qui sort des sentiers battus (attention, équipement CG tout de même). Voilà donc, une belle balade pour amoureux de la nature et passionnés du canyon.

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