Ce qu’il reste à faire quand il pleut

Encore un week-end pluvieux sur la Côte d’Azur… Le choix des activités possible se restreint dramatiquement. Pas moyen d’aller grimper, hors de question de passer une partie de la journée enfermé. C’est l’heure des plans de secours, les plans des gros motivés. Il pleut dehors, rentrons sous terre ! Grâce à quelques bonnes relations à Spéléomagnan, et ASBTP, j’ai eu la chance de pouvoir passer quelques 8h sous terre samedi, dans l’aven des Baoudillouns au plateau de Calern, avec une fine équipe de gens plus ou moins expérimentés : Gilles, Anaïs, Laurence et Marie-Annick. Nous avons profité d’une cavité complètement équipée (comprenez les cordes déjà en place) pour une progression rapide vers le bas, puis traversé à pas loin de 400m sous terre pour remonter par un autre « chemin ». Merci au club Martel qui a posé les cordes !! Ce fut donc une bonne quantité de descentes sur cordes plus ou moins humides et boueuses, de longues minutes de ramping et de tortillage de cul dans les différentes étroitures, le plaisir de marcher dans de l’eau glacée jusqu’à mi-cuisse avant de se taper 200m de remontée sur cordes, le tout non sans quelques bons délires, pétages de câble, râlages en tout genre et quelques frayeurs également. Moi je dis, il faut quand même en vouloir… Surtout quand en sortant du trou, boueux de la tête aux pieds, tu arrives à la voiture pressé de te changer sous une pluie battante et pour le moins vivifiante, en essayant de salir le moins possible tes belles fringues propres et la voiture du généreux pote qui nous a amené ici. Bronchite assurée !

Le lendemain matin, 7h30, j’ouvre les yeux sur un ciel pas complètement bouché. Je me dis : « Chouette, on va peut-être avoir un peu de soleil ce matin ! » Lorsque j’essaie de sortir du lit, mon corps me rappelle douloureusement ce que je suis allé faire la veille. Je me sens comme une mélange homogène de courbatures, bleus et autres hématomes. Mais qu’importe, aujourd’hui, c’est canyoning ! Debout vaillant soldat ! Un café, une tartine, un autre café et c’est parti pour Gourdon et son Riou au débit suffisamment intéressant seulement après de bonnes pluies. Je récupère Anaïs et Nico au passage, le temps se couvre déjà passablement. Nous arrivons en même temps que Paul et le temps d’attendre Mélissa et Christophe au café pour un petit troisième, c’est carrément une belle brume qui nous cueille (à défaut de la belle blonde). Bah, on ne s’attendait pas à un soleil radieux et puis, il ne pleut pas encore !

Et c’est parti pour ce petit riou plutôt sympathique, avec une belle série de cascades à son entrée et pour son final. Au milieu, une succession assez soutenue de petits obstacles. Pas du gros ludique, une eau pas vraiment claire, mais une végétation qui nous a fait dire : « Si on avait du soleil, ce serait vraiment beau ! » Enfin là, c’est bien sûr la pluie qui nous a gentiment mouillé encore plus que l’on ne pouvait l’être. Par chance, celle-ci a stoppé avant la marche de retour et nous a laissé quelques minutes aux voitures pour nous changer tranquillement, manger du lonzo parisien, du chocolat suisse et du Nutella industriel. Pour sûr, un bon week-end !!! Merci Anaïs.

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